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  • Photo du rédacteurTravel Mate

Alexandre revient sur sa vie en Égypte

Dernière mise à jour : 12 août 2021


" Fermez les yeux, imaginez vous sur un somptueux bateau blanc, bercé par le bruit du Nil et du vent dans les voiles d’un blanc immaculé. "





Témoignage de notre ambassadeur Alexandre







Raconte nous dans quel cadre tu as vécu dans ce pays ?


Ma famille et moi sommes partis en Egypte grâce à une mutation professionnelle de mon père.

Nous y avons vécu 3 belles années dans le quartier résidentiel de Maadi au Caire.

J’étais scolarisé au Lycée Français du Caire, où j’y ai fait de très belles rencontres.

J’ai d’ailleurs appris récemment que ce petit bout de France avait changé de quartier.


Où vivais-tu juste avant ?

Juste avant de partir en Egypte, j’habitais dans un petit village de l’Oise bordé par la forêt, a 35 kilomètres de Paris.








Est-ce que tu as vu des grosses différences entre l'Egypte et la France ?

Les différences sont tellement nombreuses qu’il me serait difficile de toutes les lister.

La chaleur parfois étouffante de la mégalopole égyptienne était vraiment un phénomène tout nouveau pour moi.

La population dense et grouillante de la capitale (9,5 millions d’habitants) me dépassait complètement d’autant qu’au paravant, mon village ne comptait que 6000 âmes.

Toutefois, je pense que les plus gros changements se trouvaient être la langue et la culture.





Comment c'est passé le déménagement?

Sur un point de vue logistique, le déménagement n’était pas du tout un problème puisqu’il était entièrement organisé par la société dans laquelle travaille mon père ! Sur un point du vue social, je ne me souviens pas avoir de réelles appréhensions. J’étais fier de rentrer au collège mais surtout très désireux de me faire accepter et apprécier par mes futurs camarades, qui, pour beaucoup, venaient aussi d’autres pays.


Est-ce que tu t’es vite adapté ?


J’ai tout de suite adoré mon nouveau pays d’accueil et me suis vite adapté à mes nouvelles conditions grâce aux nombreux amis que j’ai rencontrés lors des premiers jours de cours. Je pense que lorsque l’on est enfant, le pays, la culture et la langue importent peu. On se satisfait de tout du moment que l’on a des amis avec qui le partager. J’imagine que c’est avec l’âge et le poids des habitudes que l’adaptation peut parfois être plus compliquée.



Niveau rencontre tu peux nous raconter ?


J’ai eu la chance de faire de magnifiques rencontres notamment grâce au lycée Français. Je suis fier de pouvoir dire qu’aujourd’hui encore je partage des liens avec de nombreuses personnes rencontrées là-bas.

D’une manière plus générale, la population égyptienne est très avenante et joviale. En se promenant, et visitant ou même en travaillant, les rencontres s’enchainent très naturellement et souvent avec beaucoup d’humour et de sympathie.


Est-ce que tu as vu une différence avec les lieux touristiques et là où tu as vécu ?

Il y a de nombreux sites touristiques au Caire et dans le reste du pays mais ils sont souvent fuis des habitants et expatriés. En Egypte, les lieux touristiques sont souvent situés en dehors des villes et parfois même dans le désert.

En cela réside la première grande différence.

D’autre part, les acteurs du tourisme égyptien jouent souvent sur le folklore et l’imaginaire des touristes pour se démarquer.

Nombreux sont les touristes qui ont visité la ville de Luxor en calèche multicolore, pensant être a bord d’un moyen de locomotion typique égyptien.


Qu’est-ce que tu as préféré là-bas ?







J’ai adoré apprendre l’arabe, découvrir une culture et une histoire qui me fascinaient depuis tout petit.



Qui n’a jamais rêvé des pyramides, des pharaons et d’archéologie ?